Raphaël, les sirènes et le poulet
Revue endiablée d’après des duos célèbres
Raphaël, les sirènes et le poulet
Revue endiablée d’après des duos célèbres
Un concert d’un nouveau genre ! Un pianiste et son instrument sont poussés sur scène par cinq énigmatiques déménageurs. Dès les premières notes, ces personnages se transforment et se mettent à donner corps à la musique. Leurs gestes, leurs voix font naitre des duos mythiques, celui d’Adam et Eve, de la Jeune Fille et la Mort, de Don Giovanni et Leporello… La musique prend son autonomie, dérape du classique au jazz, au tango, à l’improvisation, en transitions de plus en plus folles. Comme réveillés des limbes, les protagonistes se déchaînent et se font créatures monstrueuses, dépossédant le concertiste de son art, le plongeant dans un véritable cauchemar.
Crédits
Conception et mise en scène : Ingrid von Wantoch Rekowski
Assistanat : Manolo Sellati
Dramaturgie : Jean-Marie Piemme
Scénographie et lumières : Stefan Heinrichs
Costumes : Regine Becker
Régie générale : Jani Afar / Stefan Heinrichs
Performeurs : Pascal Crochet, Isabelle Dumont, Cécile Leburton, Pietro Pizzuti, Candy Saulnier, Jean-Philippe Collard-Neven
Production : Théâtre National (Bruxelles), Lucilia Caesar, Théâtre des Martyrs (Bruxelles)
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Direction du Théâtre)
Presse
Bourrée de références, la pièce portée par cinq comédiens et un pianiste mêle théâtre, chant, travail gestuel et visuel avec une belle santé.
(Le Soir, Jean-Marie Wynants, 24,12/18).
Il est ainsi le cœur et le guide d’un périple savant et mystérieux où le théâtre et la musique ne font qu’un, où le rire ouvre le chemin de l’émotion.
(Libre Belgique, Martine Dumont Mergeay 29,12/18)
Entrer dans le jeu et en sortir, voilà l’essence du théâtre selon la metteur en scène, qui a à cœur de chercher dans la simplicité, et ici de débusquer l’humain dans le mythe, de faire s’infiltrer les corps dans des images, des figures qui font partie de la mémoire collective.
(La Libre Belgique, Marie Baudet, 11/12/10)
Jouant avec les grandes thématiques qui traversent toute l’histoire de l’art judéo-chrétien, IvWR mêle recherche visuelle, gestuelle et vocale, érudition et rigolade, livrant un spectacle toujours drôle mais jamais parodique.
(Le Soir, J-M Wynants 13/12/10)
Au-delà de la succession de duos savoureux et subtils, c’est dans les interstices, les transitions qu’on lit l’essentiel, peut-être, de la pièce, la traduction en suspension des sentiments exacerbés – de l’amour à la désolation, de l’horreur au désir, de la jalousie à la solitude – peints dans cette série de tableaux. Presque une revue, menée avec rigueur : un divertissement joyeux, léger, qui n’oublie pas la profondeur.
(Libre Belgique, Marie Baudet, 17/12/10)
Ingrid vWR revient à ses meilleurs ingrédients : un théâtre musical, baroque, aux interprètes accordés/désaccordés. L’atmosphère est délirante, couplée à des tableaux vivants inspirés de la peinture ancienne : un travail raffiné, à l’humour allumé. Sur le thème du couple, ce cabaret expressionniste traverse en dérision les mythes : Adam et Eve, Eva Braun et Hitler, Ophélie et Hamlet, Tristan et Yseult… (Le Vif Focus, N.A., 17/12/10)
Galerie
Raphael les sirenes et le poulet – @EricLegrand
Raphael les sirenes et le poulet – @EricLegrand
Raphael les sirenes et le poulet – @EricLegrand
Raphael les sirenes et le poulet – @EricLegrand
Raphael les sirenes et le poulet – @EricLegrand
Raphael les sirenes et le poulet – @EricLegrand
Raphael les sirenes et le poulet – @EricLegrand
Raphael les sirenes et le poulet – @EricLegrand