Limbus Limbo

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Opéra bouffe de Stefano Gervasoni

En 2012, les Percussions de Strasbourg célébraient 50 ans de création musicale dédiée à la musique contemporaine. Pour marquer cette date anniversaire, plusieurs artistes ont été invités à créer un opera buffa : le compositeur Stefano Gervasoni, la metteure en scène Ingrid von Wantoch Rekowski, le librettiste Patrick Hahn et les chanteurs d’Exaudi. C’est ainsi qu’en septembre 2012, une rencontre eut lieu au limbo, lieu mystérieux où des âmes, pas si innocentes que cela, demeurent dans l’attente de jours meilleurs. Lieu schizophrénique et perturbant que la musique démultiplie. Lieu avant tout des désillusions.

Crédits

Composition : Stefano Gervasoni
Direction musicale : Jean-Paul Bernard
Mise en scène : Ingrid von Wantoch Rekowski
Scénographie et costumes : Laurence Bruley
Lumières : Félix Lefebvre
Sound design et électroniques : Carmine Emanuele Cella
Chanteurs (Exaudi) : Juliet Fraser (soprano), Christopher Field (contre-ténor), Gareth John (baryton)
Performeurs : Corinne Frimas, Luc Schillinger, Charles Zevaco
Percussions : Jean-Paul Bernard, Bernard Lesage, Claude Ferrier, François Papirer, Keiko Nakamura, Olaf Tzschoppe
Musiciens : Olivier Darbellay, Antonio Politano, Luigi Gaggero

Production : Les Percussions de Strasbourg, Théâtre National de Strasbourg, Opéra national du Rhin, KunstFestSpiele Herrenhausen, Opéra Comique (Paris), FDAmM (Marseille), gmem-CNCM (Marseille), Festival Reims Scènes d’Europe, Musica Strasbourg

Avec le soutien de : le Fonds de Création Lyrique (France), La Muse en Circuit (Alfortville), le CIRM (Nice), le Réseau Varèse (Programme Culture de la Commission européenne)

Presse

Le travail de la metteuse en scène franco-allemande, Ingrid von Wantoch Rekowski, est un petit bijou de joyeusetés baroques en tous genres.

(Le Monde, Marie-Aude Roux, 24/09/12)

Ingrid von Wantoch Rekowski qui met en scène le spectacle, y convoque avec aisance son univers de figures déglinguées, joue le grotesque triste de la parodie des codes dans une scénographie minimale et fonctionnelle suffisant à suggérer la proximité d’un enfer.

(DNA, Christian Fruchart, 25/09/12)

In einem barock gehaltenen Bühnenbild inszeniert die Regisseurin Ingrid von Wantoch Rekowski mit ihrem Ensemble ein Stück, das von Perkussionen, seltenen Instrumenten, grossartigen Schauspielern und immer neuen Überraschungen geprägt ist. Und obwohl sich hier alle an der schlimmsten aller Destinationen entlang hangeln, reisst das Stück zu Lachsalven hin. Wodurch die Hölle und das Warten auf sie ein wenig von ihrem Horror verliert.

(3 Ufer, Pierre Max, 25/09/12

À ce geste musical et théâtral, Ingrid von Wantoch Rekowski vient offrir la dimension moderne d’une scène au baroque très contemporain.

(Nathalie Chifflet, 09/12).

Exercice de style laborieux et fatiguant, diluant quelques rares moments savoureux dans un livret tarabiscoté et une écriture vocale banale, n’offrant pas assez de grain à moudre à la brillante metteure en scène Ingrid von Wantoch Rekowski.

(Le Figaro, Christian Merlin, 25 09 2012)

La mise en scène d’Ingrid von Wantoch Rekowski est très efficace, avec chanteurs et musiciens se mouvant dans un cirque glacial.

(La Croix, Bruno Serrou, 24/09/12)

De son côté la mise en scène est très ingénieuse. Avec une estrade circulaire tournante Ingrid von Wantoch Rekowski arrive à transmettre la sensation d’une dimension en dehors du temps et de l’espace, tout en donnant l’illusion d’un mouvement qui pourrait être infini.

(Anaclase.com, Jorge Pacheco, 04/12/12)