La Mort au Bal masqué
Opéra de chambre de Joachim Brackx
La Mort au Bal masqué
Opéra de chambre de Joachim Brackx
L’opéra de Joachim Brackx est une mascarade inspirée d’Ensor, qu’Ingrid von Wantoch Rekowski met en scène dans un bal loufoque. Les citoyens d’une ville se retrouvent au Bal du Rat Mort, profitant comme jamais de ces masques qui cachent leur avidité, leur malhonnêteté et leurs cœurs de pierre… La troupe jubilante remue ses hanches et se bouscule comme les personnages d’un tableau de Breughel. Seule la Mort, la seule fêtarde qui ne soit pas déguisée, parvient à contrecarrer les mensonges du cardinal, du juge ou du docteur. Les chanteurs s’entassent dans un espace confiné, triptyque débordant de vie qui, une fois les volets fermés, rappelle davantage un cercueil. La musique confère une grande mélancolie à ce carnaval, intensifiée par le son de l’harmonium, l’un des instruments favoris d’Ensor.
Crédits
Composition : Joachim Brackx
Livret : Xaviere Tricot
Direction musicale : Filip Rathé
Mise en scène : Ingrid von Wantoch Rekowski
Décor et costumes : Lionel Lesire
Lumières : Jan Vereecken
Préparation musicale : Hein Boterberg, Patrick Leterme Chanteurs (Operastudio Vlaanderen) : Maja Augustyn (soprano), Jolien De Gendt (soprano), Charles Dekeyser (basse), Alexander Hargreaves (baryton), Patrick Kabongo (ténor), Bruno Pereira (baryton-basse), John Pumphrey (ténor), Hanne Roos (soprano), Mieke Segers (mezzo-soprano), Melvin Tan (ténor)
Production : Operastudio Vlaanderen
Presse
Het sterk allegorische decor van Ingrid von Wantoch Rekowski. Als in een middeleeuws retabel dat tot leven komt, wriemelen de tien zangers van de Operastudio Vlaanderen door deze krappe ruimte. De regisseur gunt ze nauwelijks bewegingsvrijheid. Haar typische signatuur, een reeks van opeenvolgende tableaux. La Mort au bal masqué spreekt de taal van de groteske, de danse macabre.
(De Standaard, Geert van der Speeten, 18/02/2010)
De tien zangers worden gedwongen in een doodskist die rechtop op scène staat en zich openvouwt als een triptiek.
(De Morgen, 18/02/10)